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KM 30!

  • par websitebuilder
  • 04 janv., 2019

Il n'y a pas longtemps je suis allé encourager un ami qui faisait un marathon. Je me suis donc posté au km 30 et ai attendu. J'ai alors été frappé par le nombre de coachs sportifs qui attendaient leur "runner" à cet endroit et qui partaient avec eux pour les aider à finir le marathon.

Le km 30 est le km de tous les dangers et certains ressentent du découragement à partir de ce moment. En effet, rarement fait-on autant de distance lors des entraînements de marathon et c'est à partir de cette distance que commence la découverte de nos propres limites face à l'épreuve.

Une pensée m'est alors venue... 42 km... 42 ans.... ne serait-ce pas le nombre d'années en moyenne passées au travail : le marathon de notre vie professionnelle ? Et le km 30 est-ce que cela ne correspondrait pas au fameux cap des 50 ans en entreprise. Ce moment de découragement pour certains où l'on réalise que les 12 derniers km sorry les 12 dernières années de notre vie professionnelle vont être dures... très dures!

Alors pourquoi ne pas prendre un coach qui va aider, accompagner, entraîner, suivre le manager pour finir ce marathon professionnel sans souffrance ! Un coach qui va aider à trouver le bon rythme, cheminer ensemble ou pourquoi pas réorienter la carrière.



par Romaric Chabert 18 oct., 2022

J'ai déjà pris l'image du marathon pour parler de l'accompagnement des transitions et notamment l'importance pour le coach d'être présent au coup de barre des 30 km ( https://www.linkedin.com/pulse/km-30-romaric-chabert/).

Ici, en reprenant l'image du marathon, j'aborde le rythme dans la recherche d'emploi. On dit souvent que la période de recherche d'emploi ressemble à un marathon... avec des sprints lorsque des pistes apparaissent.

En fait, lorsqu'un marathonien décide de courir le marathon en moins de 3 heures (oui c'est possible :=)) il (ou elle!) n'attend pas d'être arrivé pour savoir s'il a atteint l'objectif. Le marathonien sait qu'il doit garder un rythme de 4 minutes et 15 secondes au km. S'il se rend compte que lors d'un seul km il dépasse ce temps, il met en jeu sa performance et risque finalement de dépasser les 3 heures.

Dans la recherche d'emploi, il faut agir de même. Le temps moyen pour retrouver un job est généralement autour de 42 semaines (amusant !) et l'objectif n'est pas d'atteindre les 42 semaines pour voir si on a réussi mais c'est de  garder le rythme chaque semaine. Si on arrive dans une semaine à :

  • faire cinq entretiens en visu avec des chasseurs de tête ou avec son réseau direct ou indirect,
  • écrire une dizaine de messages LinkedIn en approche directe  à des personnes ciblées,
  • passer dix  coups de fil pour organiser les rdv à venir ou prendre des nouvelles,
  • répondre à cinq annonces clés dont le profil recherché correspond à 120%,
  • envoyer cinq  mails à des chasseurs  que l'on ne connaît pas (il y en a tellement...),
  • et surtout à bloquer une après midi ou une matinée de détente pour pratiquer une activité qui nous fait du bien  (à chacun de choisir :=)),

cela veut dire qu'on est bien parti pour courir le marathon en moins de 3 heures ! oups.. en moins de 42 semaines !

Donc l'importance dans la recherche d'emploi n'est pas de chercher à atteindre vite un résultat mais de se concentrer sur l'activité de la semaine... et comme le km du marathonien qui passe vite (surtout les premiers:=)) une semaine aussi ça passe vite.

Le rôle de coach en ouplacement est donc non seulement d'être bien présent jusqu'au km 42 (notamment au coup de barre du km 30!) mais aussi d'aider à réguler la course à chaque km c'est à dire réguler l'activité de la semaine.

Et ce, dès les premières semaines !

par Romaric Chabert 31 janv., 2022

Je pratique le golf depuis dix ans, ayant découvert ce sport lors de mon expatriation aux USA pour Alstom. En effet, nous habitions sur les bords du Salisbury Golf Club de Richmond (VA), la maison se situait à 100 m du départ d'un PAR 4 et je récupérais chaque jour une grande quantité de balles qui tombaient dans mon jardin. J'ai tout naturellement décidé de les utiliser pour débuter et Dieu sait qu'on en a besoin de beaucoup lorsqu'on démarre le Golf. Depuis, j'apprécie beaucoup ce sport : passer du bon temps dans la nature avec des "smart" personnes.

Depuis le démarrage de mon activité il y a cinq ans, j'ai eu la chance d'accompagner plus de 50 managers et dirigeants dans leur transition professionnelle (#outplacement). En fait, ce métier qui continue à me passionner ressemble beaucoup au travail du professeur de Golf lorsqu'il vous apprend à jouer.

1/ Le prof de Golf doit savoir jouer au Golf (si, si). Pareillement l'outplacer doit savoir réseauter. Un outplacer qui enseigne la démarche réseau sans la pratiquer est un escroc ! On ne peut pas être de bons conseils sur comment trouver un job si on n'arrive pas soi-même à trouver des missions.

2/ Le prof de Golf doit s'adapter aux rythmes d'apprentissage de chaque individu. Certains joueurs peuvent apprendre très vite, d'autres ont déjà un bon niveau, d'autres n'arrivent pas à taper la balle après deux ans ! L'outplacer est aussi en charge d'appréhender le rythme de son candidat. C'est d'ailleurs un net avantage d'être à son compte par rapport à un cabinet qui va imposer un rythme alors que le candidat a déjà tous les atouts pour se lancer immédiatement dans sa démarche réseau.

3/ Le prof de Golf ne doit pas montrer ce qu'il sait faire mais enseigner le bon geste. Rien n'est pire pour le joueur débutant de voir la facilité avec laquelle le professeur tape la balle. L'objectif du professeur n'est pas de frustrer le joueur mais de lui faire taper la balle avec son style du moment aussi laborieux que cela lui parait. Pareillement l'outplacer n'a pas à montrer ses qualités de "réseauteur" et de "communicant"; il doit enseigner avec justesse à son candidat les bonnes techniques du réseautage.

4/ Le prof de Golf sur le parcours recherche les balles perdues avec son élève; il ne le regarde pas chercher désespérément sa balle. L'outplacer doit être présent pour apporter du réseau lorsque la démarche stagne. S'il s'agit juste d'avoir un professeur qui montre les coups à faire, autant regarder des vidéos. L'outplacer est toujours présent à côté de son candidat non seulement pour le soutenir lors des périodes délicates de la transition mais aussi l'aider avec son propre réseau à favoriser des rencontres qui produisent de vrais fruits.

Personnellement, pour toutes ces raisons, j'aime le golf et j'aime l'outplacement :=)

par Romaric Chabert 25 janv., 2021

Une fois muté ou recruté, comment réussir sa prise de poste ? Voici ce qu’il faut faire - et ne pas faire - lors des 100 premiers jours dans votre nouveau service.

Adopter une nouvelle culture tribale

Ce qui est essentiel quand on change de service, de fonctions, de métier, voire d’organisation, c’est de réussir à se rendre compatible avec la culture tribale de la nouvelle organisation.

Compatible, cela signifie qu’il faut rester soi-même tout en essayant de devenir très vite un membre de cette nouvelle tribu.  Il ne faut pas chercher à être comme les autres, mais à être soi-même et à comprendre comment les autres fonctionnent.

Le second élément, c’est la culture tribale. Oui, vous êtes arrivé dans une nouvelle tribu : il va falloir comprendre qui est le chef, où est le totem, comment ça fonctionne. Pour connaître cette tribu, je vous propose d’aller d’abord à la rencontre de ses membres. Comme vous venez d’arriver, il est plus facile pour vous de leur poser des questions un peu personnelles, pour comprendre qui ils sont, sur leur vie familiale, leurs passions, leurs craintes, leurs attentes. Prenez le temps de dire : « J’ai envie de vous rencontrer. » et n’oubliez pas que chaque membre constitue une facette de la tribu.

Poser des questions

L’élément clé lorsqu’on démarre dans son nouveau poste, c’est de savoir qu’on peut poser toutes les questions, même si quelquefois elles peuvent paraître un peu stupides. Une question stupide posée au départ ne sera jamais ressentie comme telle parce qu’on va vous accorder le fait que vous venez d’arriver. Au bout d’un certain temps, cela pourra apparaître au contraire comme une faute, et ce sera dommageable. Donc n’hésitez pas dans un premier temps, à dire : « Désolé, je ne comprends pas, est-ce que tu pourrais m’expliquer comment ça fonctionne, qui fait ça dans ce service, quelle est cette tâche qu’on me demande de faire ? » N’ayez pas peur de poser toutes les questions qui vous permettent d’avoir une très bonne connaissance de l’environnement, de l’écosystème et de cette tribu.

Prendre en note ses ressentis

Un autre conseil que je donne concernant la prise de poste, c’est d’avoir des marqueurs de votre processus d’intégration c’est à dire de capturer un peu l’ensemble du ressenti que vous avez au cours des premiers temps. Il s’agit de mettre sur un papier à la fin de la journée, en deux-trois minutes, quelques mots, quelques notes de ce que vous avez ressenti. Prenez le temps extrêmement important, qui va vous permettre de mieux connaître la tribu,  mais pas seulement. Il faut penser que très souvent, on va vous demander : « Mais qu’est-ce que tu penses de l’organisation ? Est-ce que tu crois qu’il faut faire des changements ? Comment as-tu vécu ton intégration ?... » et pourquoi pas de produire un « rapport d’étonnement ». Vos petites notes vous aideront à répondre à ces questions et, pourquoi pas, à écrire un rapport d’étonnement si on vous en fait la demande.

Suivre la boussole

D’autres éléments sont importants dans une prise de poste : le rythme des premières actions à mettre en place. « Quelles actions dois-je prendre en compte au départ ? » Parfois on a des préférences, on a envie de faire ça, mais pas ça... Je rappelle quand même que la meilleure boussole pour savoir ce qu’on a à faire, ça reste les objectifs de votre chef. Il ne faut pas commencer, lorsqu’on arrive dans un nouveau job, à faire des choses qu’on aime faire mais qui ne plaisent pas au chef. Donc demandez bien à votre responsable de service ou à votre manager ce qu’il attend de vous. Montrez-lui que vous allez dans la bonne direction, qu’il peut avoir confiance en vous. Ainsi il va vous laisser de plus en plus d’autonomie et vous pourrez alors décider la façon dont vous voulez gérer cette autonomie. C’est très important de garder en tête cette « boussole » pour naviguer dans votre nouvelle tribu.

Transformer l’organigramme en sociogramme

Enfin, une dernière chose que je propose, c’est de mettre en place un sociogramme. Que se cache-t-il sous ce nom barbare ? Il s’agit tout simplement de reprendre l’organigramme, mais en y précisant le niveau des relations entre les personnes de la tribu. Est-ce qu’elles s’entendent bien, pas bien ? Vous pouvez mettre un plus, un égal, un moins entre chaque ligne. Cela permet de visualiser l’ensemble de l’organisation avec quelque chose de plus dynamique, de plus humain. Vous, dans cette tribu, vous allez vous adapter, vous rendre compatible, et bien connaître son fonctionnement grâce à ce sociogramme restera un élément très positif dans votre intégration.

Ces conseils vous aideront à devenir efficaces dans votre travail, à vous sentir reconnus et à ne jamais vous demander : « Suis-je à ma place, suis-je légitime dans ce nouveau poste ? » Dès le départ, vous aurez pris une attitude, vous aurez mis en place des actions qui vous permettront de vous intégrer et de poursuivre sereinement votre carrière.

par Romaric Chabert 27 mai, 2020

J'aime bien utiliser des images pour aider les candidats dans leur transition professionnelle. Sans être un grand pêcheur (de poissons, bien sûr), je trouve que la pêche illustre bien la stratégie de recherche.

Lors de la recherche d'emploi, on peut répondre aux annonces, contacter des chasseurs de tête, voire envoyer des candidatures spontanées, autant d'hameçons lancés dans la mer des jobs ouverts à candidatures. Ce type de recherche s'apparente à la pêche à la ligne  : on lance la ligne puis on attend que le poisson mord, l'objectif étant alors d'envoyer un maximum de lignes et de les surveiller en permanence. Ce type de pêche fonctionne particulièrement bien pour les juniors car beaucoup d'embauches se font par ce moyen.

En revanche lorsqu'on devient plus senior, les jobs ouverts à candidatures sont plus rares. Il est alors indispensable de pratiquer la démarche réseau. La démarche réseau s'apparente naturellement à la pêche sous marine  (la seule que je pratique) : la préparation, le matériel, le choix du lieu, l'entraînement, la pratique, la chance... tous ces éléments sont essentiels tant pour réussir à attraper le fameux "bar" que pour décrocher le bon job.

La préparation   : elle consiste à s'assurer que tout est prêt pour la pêche. Vérifier le matériel mais aussi le lieu, la météo, la force des marées, les assurances. En démarche réseau, il s'agit de bien préparer son projet professionnel. Il est indispensable d'être clair sur son projet. Avant de partir à un entretien réseau, il est essentiel d'être 100% sûr de ce qu'on va vendre comme projet. Les hésitations sur ce que vous voulez faire ou la diversité des différentes pistes recherchées sont gage de confusion pour votre interlocuteur et nuisent à l'efficacité de la rencontre.

Le matériel :  l'équipement est essentiel pour bien pêcher. L'harpon, bien entendu doit fonctionner parfaitement et être très tendu pour ajuster au mieux la flèche. La combinaison doit être appropriée aux conditions. En démarche réseau, la maîtrise d'un pitch impeccable, une page LinkedIn qui donne envie, un CV sans aucune faute sont autant d'éléments qu'il est indispensable d'avoir finalisé pour réussir.

Le choix du lieu  : cibler la bonne zone, partir avec la bonne marée, attendre un vent favorable augmentent ses chances de trouver du bon poisson. Pareillement, la recherche d'un emploi demande un travail de ciblage sur les entreprises qui vous attirent et d'analyse du marché du travail. Savoir où sont les besoins et connaître les entreprises qui recrutent permettent d'orienter la démarche réseau et de récupérer plus de contacts lors de vos entretiens.

S'entraîner  : il est indispensable de suivre un entraînement rigoureux avec un professionnel qui vous aide dans toutes les phases, notamment à rester plus longtemps dans l'eau en apnée. Dans les piscines, travailler son souffle est important afin de rester au fond de l'eau et être plus proche du poisson. Pareillement, le candidat doit s'entraîner aux techniques d'entretien réseau   et au pitch de présentation  (notamment avec son coach s'il a la chance d'en avoir un).

Pratiquer : c'est l'instant de vérité. Le moment où même avec la meilleure préparation il faut être présent au moindre signe et attentif à son environnement. Repérer le bon rocher, être patient, rester vigilent. Une fois au fond de l'eau, il faut tirer vite lorsque le poisson apparaît. Comme pour l'entretien, savoir répondre correctement à la question, aller tout de suite au sujet qui plait à son interlocuteur, poser la bonne question comme la flèche du harpon, réussir à lui demander de l'aide, des contacts ou récupérer de bonnes infos qui permettront d'obtenir le bon job. Plus on fait des entretiens réseau, plus on est efficace.  On a rarement vu un pêcheur à l'harpon rentrer le premier jour avec le trophée tant espéré. Il en est de même avec la démarche réseau : c'est une activité qui s'apprend en marchant !

La chance  : ca peut aider... Il s'agit surtout de saisir toutes opportunités qui se présentent à vous. Je me souviens d'une pêche où, aux abords de la plage je vois sous mon nez un magnifique poisson que j'ai pu tirer à la dernière seconde. La démarche réseau est une activité de tous les instants. On peut tomber sur un contact positif, voire croiser son futur N+1 tout à fait par hasard. C'est pourquoi il faut rester prêt à ce que toute rencontre puisse être une source pour une piste de job.

En conclusion, la pêche à la ligne demande moins d'effort que la pêche sous marine. Pareillement, la démarche réseau est une activité bien plus délicate et fatigante que d'envoyer des CVs et candidatures par mail. C'est une activité qui vous forme pour la vie et procure des moments inoubliables. Même sans attraper un poisson, la pêche sous marine permet de voir les fonds et des poissons par milliers. La démarche réseau, sans toujours vous donner le job, vous permet des rencontres passionnantes. Etre aidé dans cette activité est souvent utile, comme d’ailleurs pour la pêche si on ne veut pas revenir bredouille à chaque fois :)

par Romaric Chabert 07 mars, 2019

Un candidat me faisait remarquer il y a quelques temps que la recherche d'emploi a quelque chose à voir avec la sérendipité ... ce mot, de plus en plus utilisé, illustre le fait de trouver une chose sans la chercher. La meilleure image pour comprendre la sérendipité est Newton et sa pomme qui lui aurait permis de découvrir la loi de la gravitation universelle.

La recherche d'emploi relève de ce principe de sérendipité. Il faut accepter une logique de flou : on ne sait jamais à l'avance d'où va venir l'opportunité (et elle arrive toujours!). Par exemple, un post sur LinkedIn, une rencontre fortuite, un mail, un coup de fil, bref, la moindre action créatrice d'un lien est susceptible d'aboutir à son prochain emploi.

Cependant, cela ne veut pas dire qu'il faille juste attendre que la bonne opportunité nous tombe dessus! La recherche d'emploi s'apparente aussi au poker . D'abord, pour gagner au poker, il faut jouer. Et plus on joue, plus on a des chances de gagner car plus on appréhende la théorie du jeu, qui permet d'être plus efficace face à ses adversaires.

De la même façon, dans le cadre de sa stratégie de recherche,  il est indispensable de jouer le plus possible avec son réseau : les proches, les recommandations, au club de sport, dans des conférences, tout contact est une opportunité de jouer. Il faut réussir à placer son pitch à tout moment, créer l'alliance avec un chasseur, inciter son interlocuteur à donner des informations ou des contacts utiles, prendre des rendez-vous ; il s'agit de développer son expérience de la démarche réseau et d'être le plus efficace pour faire fonctionner la sérendipité!


par Romaric Chabert 04 janv., 2019

One year ago, during a visit in Paris, father Francis Adimou, responsible for the youth pastoral in Benin and I discussed about professional insertion in his country and the challenges for the youth to develop themselves. Then, came the idea to propose a training around better self-awareness, entrepreneurship, recruitment processes. We eventually found dates and last October I flew to Cotonou and trained for two days 130 young professionals.

The first day was based on MBTI : we did many workshops to identify and validate their profiles. As all MBTI session it is always a surprise to see the diversity within the group: same proportion of I or E, S or N, T or F and J or P (for those who know about MBTI :=). The workshops provided excellent interaction; there was such great energy; it was so hard to stop them working together...

During the second day, the group was split between those who want to become entrepreneurs and those who want to change job in companies. For this day, I was so lucky to have Alfred Biaou, founder of Talent Plus Africa, and Faustin Djagba, a local entrepreneur, to assist. In addition, Bertrand Vialle founder of Baloon (a digital insurance broker company in Africa) could give a great testimony of how to start a company in Benin as he has done it in many western African countries.

What was my surprise to see that the entrepreneurship group was much more numerous than expected. After these two days with all these wonderful and enthusiastic young people, I can come with some comments :

  • Benin is a country with a strong gap with our western countries : life expectation is 61 y.o. du to a very poor sanitary system (vs 83 in Europe); state of budget of Benin is 2,5 bn€ which is what French social security organisation spent for those who have sleep apnea (no bad feeling against them !).
  • All young Beninese have a smartphone connected in 3G/4G which allows them to watch all web contains. The Whatsapp Group of the training participants in which I am included provides 50 new messages per day exchanging job offers and videos on professional development sometime before I got them on LinkedIn.
  • The desire to create a start-up is as huge as in our countries. Many ideas came up during the session. There is a strong change of cultural mindset. Birth rate is drastically decreasing (from 4,5 twenty years ago to 3,5 now). Their heros are Elon Musk or Mark Zuckerberg!

So in summary, it was unbelievable to see the energy and the potential of these 130 young Beninese I had the opportunity to meet during the training. Nevertheless, for some of them, the frustration was very visible du to the challenges their country is facing with such a development gap. They want to leave Benin and are eager to go to Canada, USA, Europe.

This is why I recommend to Business Angels that instead of investing in start-ups in Western countries to take a better risk : go to Benin, give money to some of the training participants so that they can start their business. Not only could they have a much better return of investment (maybe on longer term :)) but more than that they will help increasing the economical level of the country and then decreasing the frustration... fostering a better world !


par websitebuilder 04 janv., 2019

Il n'y a pas longtemps je suis allé encourager un ami qui faisait un marathon. Je me suis donc posté au km 30 et ai attendu.  J'ai alors été frappé par le nombre de coachs sportifs qui attendaient leur "runner" à cet endroit et qui partaient avec eux pour les aider à finir le marathon.

Le km 30 est le km de tous les dangers et certains ressentent du découragement à partir de ce moment. En effet, rarement fait-on autant de distance lors des entraînements de marathon et c'est à partir de cette distance que commence la découverte de nos propres limites face à l'épreuve.

Une pensée m'est alors venue... 42 km... 42 ans....  ne serait-ce pas le nombre d'années en moyenne passées au travail : le marathon de notre vie professionnelle ? Et le km 30 est-ce que cela ne correspondrait pas au fameux cap des 50 ans en entreprise. Ce moment de découragement pour certains où l'on réalise que les 12 derniers km sorry les 12 dernières années de notre vie professionnelle vont être dures... très dures!

Alors pourquoi ne pas prendre un coach qui va aider, accompagner, entraîner, suivre le manager pour finir ce marathon professionnel sans souffrance ! Un coach qui va aider à trouver le bon rythme, cheminer ensemble ou pourquoi pas réorienter la carrière.



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